Le retour de la réforme de l’assurance chômage : une aberration

Publié le 27 août 2021

Lors de ses annonces délétères en juillet, Macron a rappelé son obstination à traquer et stigmatiser les privé.es d’emploi avec le retour de la réforme scélérate, qui a pour but de faire des économies sur leur dos.

Les idées fortes de ce projet inique sont connues : dégressivité des allocations pour les cadres, remise en cause de la permittence, c’est-à-dire de celles et ceux qui n’ont d’autres choix que d’alterner périodes de chômage et de travail, allongement de la durée d’affiliation à six mois au lieu de quatre.

Selon un rapport émanant de l’Unedic elle-même, 57 % des allocataires devraient connaitre une baisse ou une disparition de leur indemnisation. Face à la pandémie, la réforme avait été mise en suspens puis, à l’issue de la première vague, elle était revenue de façon scandaleuse, alors même que le chômage grandissait du fait de la pandémie.

La décision du Conseil d’Etat de retoquer une deuxième fois cette loi mal ficelée, en plus d’être odieuse (après l’avoir fait en automne) a empêché sa mise en application au 1er juillet (sauf pour la dégressivité). Macron vient d’annoncer le report en octobre.

Rappelons que 60% des privé.es d’emplois ne sont pas indemnisé.es, que l’indemnisation moyenne est de 850 euros. Et surtout que durant les contrôles, plus de 9 chômeurs.es sur dix respectent les dispositions.

Ça suffit ! La rentrée doit être marquée par la riposte et le rejet de cette loi.

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